• Un grand bonjour à tous les enfants du Ferradou et du IST,

    C’est notre dernier message venant du Kenya. Nous nous préparons à quitter l’Afrique. Les deux derniers jours étaient plus calmes. Nous sommes resté avec les Massaï, des gens très sympathiques. Hier Loups a accompagné les hommes dans la savane pour garder les vaches. Il est revenu très content, parce qu' il a vu quelques girafes, des zèbres et même de loin trois lions, ce qui a un peu inquiété les Massaï, car les lions sont une menace constante pour leurs vaches.

     

     

     

    Les vaches sont le bien le plus précieux qu’ils possèdent. La richesse d’un homme se mesure au nombre de ses vaches. C’est aussi la raison pour laquelle il y a toujours une sorte de conflit entre leur mode de vie et les règles du parc national. Pour les Massaï les pâturages du parc sont très importants et les animaux sauvages sont en concurrence avec leurs vaches et chèvres. Les Massaï nous ont expliqué que le gouvernement leur demande de travailler la terre hors du parc, et de moins élever le bétail.  Bien sûr les  Massaï ne sont pas  d’accord.

    Vous savez toute  leur culture tourne autour des vaches. Ils mangent des chèvres mais jamais une vache. Les vaches leur fournissent du lait et du sang. Oui, vous avez bien entendu, ils boivent du sang en le mélangeant avec du lait. Pour cela ils font un petit trou avec une flèche dans une veine au cou de la vaches qu’ils referment après avec un peu de terre. J’ai vraiment l’impression, que leurs vaches sont habituées à cette procédure. Ils ont toujours voulu qu’on boive  ce mélange mais ni moi ni Loups on avait envie.

     

     

     

    Je suis restée avec les femmes et les filles. J’ai confectionné d’autres colliers de perles. Les femmes adorent en porter beaucoup autour du cou pendant des fêtes. J’ai l’impression que les africains sont des gens avec une fibre artistique très développée.

    Nos séjours en Afrique vont se terminer. Loups et moi nous allons partir avec  une énorme collection de perles et des souvenirs extraordinaires. Il  nous tarde de découvrir nos nouvelles aventures sur un autre continent…

    A bientôt

     Loupsia


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  • Salut tout le monde,

    Comme promis voici, la suite de notre aventure dans la savane du Masai-Mara. Nous avons donc continué notre route. Que voulez-vous je vous dise… on aurait dû avoir des yeux tout autour de notre tête, tellement il y avait d’animaux à voir. On n’arrêtait pas de tourner la tête de tous côtés. D’un coup apparaissaient à gauche quatre têtes de girafes au-dessus des cimes des arbres, à droite des zèbres et quelques antilopes broutaient, un peu plus loin trois autruches traversaient la piste avec leurs petits, quelques vautours s’occupaient d’un cadavre de gazelle, et encore un peu plus loin on a vu un rhinocéros avec son petit. Vraiment, c’est une bête impressionnante. Mais comme toujours Loups commençait à m’énerver. « Et enfin quand est-ce qu’on voit des lions ? Mais ils sont où, les lions ? » Ca n’arrêtait pas. Heureusement non loin de la rivière Mara, nous avons vu quelque chose qui nous a fait taire, même Loups. Alors jamais, mais vraiment jamais je n’aurais cru qu’il existe autant d’animaux sur votre terre : même maintenant, je n’en reviens pas encore. C’était une énorme…. Non énorme, ce n’est pas la bonne expression…. une gigantesque, super gigantesque quantité des gnous (une sorte d’antilope), qui s’apprêtaient à traverser le Mara. Sur la photo, vous voyez juste une petite partie des gnous.

    Les rangers nous ont expliqué qu’une fois par an à peu près 500 000 gnous migrent du nord au sud à la recherche d’herbes fraiches. Ils nous ont expliqué aussi que dans la rivière les crocodiles attendaient leur traversée déjà de pied ferme. C’était le moment de leur grand festin biannuel. Mais ni Loups ni moi, on avait envie de voir ça. On a dû attendre une demi-heure pour trouver un passage entre les bêtes pour continuer. Et ce n’était pas fini. Soudain un des Rangers a dit : « Mais là-bas, ça doit être notre copain. » Et avant que j’ai pu réaliser ce qui se passait, un guépard sautait sur le capot de notre voiture.  Un moment j’ai cru que mon cœur s’arrêtait et j’ai failli sauter par-dessus bord tellement j’ai eu peur. Loups par contre rigolait comme un petit fou.

    Les rangers avaient trouvé le guépard, alors qu’il était tout petit, perdu dans la savane. Sa maman avait été probablement tuée par des lions. Les rangers l’ont pris et l’ont nourri jusqu'à ce qu’il soit assez grand pour vivre seul. Ce jour-là il venait seulement dire bonjour à ses copains.

    Et enfin nous avons vu les lions. D’abord on a vu deux lionnes qui s’approchaient à plat ventre d’un troupeau de zèbres. Quand d’un coup, deux autres lionnes sont sorties des hautes herbes et se sont lançaient sur les pauvres zèbres, en les repoussant en direction des deux lions encore cachés. J’avais fermé les yeux, parce-que je ne voulais pas voir comment ils sautaient à la gorge d’un zèbre, quand j’ai entendu un des Ranger crier. « Mais est-ce qu’il est devenu fou. » Loups avait vu un peu plus loin trois petits lions et avait quitté la voiture, parce qu’il pensait que les mamans sont occupées et que ce serait le moment d’aller caresser leurs petits. Mais évidement là où il y a des mamans et des petits il y a aussi quelque part un papa-lion. Et Loups était juste arrivé au pied de l’arbre où les petits lions jouaient quand il entendît dans les broussailles un grondement. Il a eu juste le temps de grimper sur l’arbre avant qu’un énorme lion n’apparaisse. Et qu’est ce qu’il a hurlé ! « Au secours maman, au secours les lions veulent me manger ! »

    Les rangers étaient vraiment furieux. Nous nous sommes donc lentement approchés avec la voiture pour faire partir le papa-lion avec ses petits et on a récupéré Loups, qui n’a plus dit un seul mot pendant le retour au village. Bon, je ne sais pas, si je vais raconter cette histoire à nos parents, parce-que je crois que Loups subirait une terrible punition. On le rétrograderait peut-être au rang des touts petits. Qu’est que vous en pensez?

    En tout cas pour les deux prochains jours, on reste dans le village MassaÏ. Assez d’aventure pour le moment. En plus on doit commencer à réfléchir sérieusement sur notre prochaine destination.

    A bientôt

    Loupsia

     


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  • Bonsoir les copains,

    Enfin revenus de notre excursion dans le parc. Quelle aventure !! Jamais je n’aurais imaginé une telle expédition. Mon cœur en tape encore. Et je ne crois pas que je vais pouvoir écrire toutes nos aventures dans l’ordinateur ce soir, car je suis très fatiguée et il y a trop à raconter.

    Tout avait commencé dans le calme. Mais on aurait pu se douter déjà de la suite. Car un des rangers qui nous  avaient accompagnés  était armé. Mais je me suis dit, c’est certainement à cause des éléphants. Mais non pas du tout ! Ce n’était pas pour nous protéger contre des éléphants mais pour les protéger eux, les éléphants et les rhinocéros.

     C’est un des rangers qui nous ont accompagnés.

    On avait fait juste une vingtaine de kilomètres quand, brusquement, il nous a fait arrêter. A quelques centaines de mètres, on voyait une grande masse grise. Heureusement Loups et moi, nous ne l’avons pas accompagné pour voir de plus près, car quand il est revenu, il nous a expliqué que c’était un rhinocéros mort. On lui avait coupé la corne. Et c’est pour cela, à cause des braconniers, que les rangers portent toujours des armes. Mais il nous a assuré que l’animal était déjà mort depuis quelques jours, donc qu’il n’y avait plus de braconniers dans les parages. Alors nous avons continué notre route mais pas très longtemps, quand, soudain, un troupeau d’éléphants croisa notre chemin. Depuis la visite à Legoland, on se doutait que les éléphants étaient grands mais les voir vraiment en face …. Ils n’étaient pas seulement grands, mais ils étaient carrément gigantesques. En plus l’un d’eux se sentait peut-être dérangé par la présence des deux voitures, car il se retourna et fit quelques pas dans notre direction. J’ai cru que mon cœur s’arrêtait, tellement j’avais peur.

    Mais les rangers et les conducteurs des voitures restaient calmes. En effet l’éléphant, après sa démonstration de force, se retourna tranquillement en suivant les autres. Heureusement Loups était aussi resté calme et a pris cette photo. De temps en temps, Loups est utile, mais seulement de temps en temps. Car la suite des événements a été nettement moins glorieuse pour lui.

    Mais tout ça je vous le raconterai demain, car comme je l’ai déjà dit, je suis très fatiguée et on doit encore rentrer au village Massaï.

    Alors bonne soirée et à bientôt.

    Loupsia

     


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  • Un bonjour à tous les amis du Ferradou et du IST !!

    Nous sommes arrivés. Cette fois le voyage allait vraiment vite. Nous avions attrapé un vol direct d'Afrique du Sud à Nairobi.

    Nairobi est la capitale du Kenya, le pays dans lequel se trouve le parc national Masai-Mara. Et, comme le hasard le veut nous avons rencontré à l'aéroport quelques hommes, ils s'appelaient des Rangers et qui voulaient aussi aller à Massai-Mara parce qu’ils travaillaient là. Nous n'avons pas très bien compris ce qu’ils faisaient là. Ils racontaient quelque chose comme s’ils devaient veiller à ce que l'on n'enlève pas les défenses aux éléphants et les cornes  aux rhinocéros. C’était bizarre, j’avais du mal à croire que les éléphants se laissent faire. Mais nous allions comprendre certainement plus tard. Donc ces Rangers nous ont amenés avec eux dans leur hélicoptère chez eux, une sorte de commissariat de police pour Rangers en plein milieu du parc. Super, un hélicoptère va vite et en plus on peut admirer les paysages parce qu'il ne vole pas trop haut. Quel pays – vraiment immense – et merveilleux. Déjà d'en haut, tu peux parfois voir des troupeaux d'animaux.

    En plus ils nous ont conduits avec leur jeep dans un village Massai. L'un des Rangers y a un ami là. Nous sommes arrivés en fin d’après-midi, juste quand les hommes revenaient avec les vaches et les chèvres.

     

     

    Comme signe de bienvenue les Moran – les gardiens des troupeaux- nous ont présenté une danse. Ils ont de l’allure, vraiment, c’est de la classe. Et ils peuvent sauter très haut.

     

     

    Ce matin je suis revenu à la station des Rangers pour vous envoyer ce message. Loupsia voulait rester au village avec les filles. Cet après-midi, peut-être, nous allons déjà serrer la patte aux lions. Je suis impatient.

    Donc à bientôt.

    Loups


    2 commentaires
  • Hallo Freunde aus dem Ferradou,

    Vielen Dank für eure Informationen. Wir sind bereits am Flughafen. Deshalb schreiben wir nur ganz kurz. Aber bevor wir die Tickets kaufen, wiederhole ich zur Sicherheit noch einmal schnell alles Wichtige. Wir sollen nach Kenia fliegen und dort den Masai-Mara-Nationalpark suchen. Aber wir sollen da nicht  alleine herumwandern, sondern erst die Massai suchen, weil die dort schon seit langem leben. Ihre jungen Männer, die Moran sollen ganz starke Typen sein, die uns vor den Löwen, Leoparden, Geparden und Hyänen schützen sollen. Loups ist mal wieder ein bisschen sauer, weil der Löwe in Legoland ganz nett ausgesehen hat und er sich schon darauf gefreut hat, mit einem echten Löwen zu spielen. Hoffentlich macht er keine Dummheiten. Ich werde wohl mehr ein Auge auf ihn als auf die Tiere haben müssen.

    Nochmals alles Gute. Bis zu unserem nächsten Frühstück mit den Löwen,… Quatsch… ich mein bei den Massai.

    Loups und Loupsia


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